Le trio du CNVerdun a vécu une belle aventure dans l’hémisphère Sud. Il a décroché la 7ème place du Championnat du monde…
Verdun reste à flot
Ils étaient partis en Océanie avec un moral d’enfer, les trois champions verdunois reconvertis provisoirement de l’aviron au surfboat : « En 2004, quand nous nous sommes classés cinquièmes aux Mondiaux (la compétition n’a lieu que tous les deux ans), il n’y avait pas une telle masse d’engagés de l’hémisphère Sud. Mais cette année, sur 60 bateaux au départ, nous n’étions que quatre Européens (1 Hollandais, 1 Portugais, 1 Anglais et nous. Les Australiens étaient chez eux ; et comme ils sont champions de la glisse sur leurs plages depuis l’enfance, ils sont très compétitifs. Au moins 30 bateaux australiens, des Néo-Zélandais, des ressortissants de l’Afrique du Sud et nombre de concurrents des Iles, nous avions une redoutable concurrence », assurent Germain Chardin, Benjamin Rondeau et Jean-Paul Vergnes, les trois membres du Cercle Nautique Verdunois.
Manque d’expérience
Faisant équipe de quatre avec le Lyonnais Despres et barré par l’Australien Meadmore, l’équipage a d’abord dû passer par diverses manches éliminatoires. Par séries de six bateaux sur sept parcours de 1000m aller-retour, à la crête ou au creux des vagues, il ne fallais que douze bateaux pour les demi-finales. Les français sen sont bien sortis, contrairement aux autres Européens, tous classés après la 50e place : « mais arrivés à ce niveau des demi-finales, bien que supérieurs sur le plan athlétique, nous étions battus dans le domaine de la glisse, et il ne faut pas grand-chose en surf pour ne pas savoir bénéficier totalement de la vague. Nous avons échoué par manque dexpérience, à cause aussi du trop peu de possibilités dentraînement en commun. Mais dans un tel contexte, même si la 7ème place a un coté un peu frustrant, nous ne sommes pas si mécontents ». Et ce que veut ajouter Germain pour faire participer à la fête ses complices
Est Républicain
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